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La matinée s’est ouverte par un mot d’accueil de Manuelle Viguier, actuelle présidente du GRPso avec notamment l’annonce « officielle » de la publication des recommandations françaises de prise en charge du psoriasis dans le JEADV puis dans les Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, une des belles réussites de l’année 2018 !

Ensuite le programme débute par une session « cas cliniques » bien interactive, avec des présentations des juniors, internes ou assistants, sur les possibles effets secondaires inattendus et sévères des biothérapies, le rôle de l’hypocalcémie et l’importance de son contrôle dans la prise en charge du psoriasis et un cas de PRP répondant de manière spectaculaire aux anti-IL17.   

Francois Aubin nous propose ensuite un large état des lieux sur le très vaste arsenal thérapeutique actuel et à venir dans le psoriasis avec aussi les dilemmes à venir dans le choix des molécules, puis Emilie Sbidian fait un « point méthodologique » bien didactique sur les méta analyses en réseau.

Petite pause et on reprend avec une session recherche de haut vol avec tout d’abord les thématiques phares de l’année présentées par Denis Jullien : acides gras saturés, CARD14, microbiome, lymphocytes T résidents mémoires sont entre autres au programme.  

Puis nous assistons à la session plénière très attendue de Michel Gilliet de Lausanne : les cellules dendritiques plasmacytoides et l’interféron alpha sont à nouveau sur le devant de la scène, cette fois  dans le décryptage physiopathologique des éruptions induites sous anti TNFα qui sont finalement plus des «  IFNites » plus que des psoriasis paradoxaux !

Après une petite pause avec les partenaires qui ont soutenu cette journée, le programme se poursuit avec le quoi de neuf en clinique d’Henri Montaudie où plusieurs études françaises sont à l’honneur !

Un point recherche où 2 projets parmi ceux coordonnés par le GRPso sont présentés : l’étude BIPE sur le taux de maintien des biothérapies sans le psoriasis de l’enfant et l’optimisation des biothérapies à partir de la cohorte nationale Psobioteq.

Puis nous poursuivons avec une session « psoriasis et grossesse » avec tout d’abord Elisabeth Eléfant du centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT) qui apporte beaucoup d’éléments concrets  sur les traitements par biologiques en contexte de projet de grossesse ou de grossesse, sans oublier la prise en charge dans le post partum des nourrissons qui ont pu être exposés in utéro à ces molécules. Marie Beylot-Barry prend le relai avec une présentation sous forme de 7 questions/ réponses très concrètes et claires sur les thèmes de la contraception et de la grossesse, concernant les femmes mais bien évidemment aussi les hommes !

Puis l’après-midi se poursuit avec une controverse très animée sous la forme d’une joute verbale sur le traitement biologique à prescrire en première ligne entre Axel Villani, fidèle aux recommandations nationale et Jean-Luc Schmutz défenseur d’un anti Il17 en première ligne ! Verdict après le vote en direct : l’auditoire garde un positionnement conforme aux recommandations mais l’argumentaire en faveur des  anti il17 a suscité un petit courant dissident !

On termine avec une session cas clinique sur les psoriasis linéaires, un DITRA et 3 diagnostics différentiels du psoriasis  à ne pas méconnaître: PRG,  syphilis et mycosis fongoïde.

Le suspens était à son comble lors du vote pour le meilleur cas clinique : c’est finalement Bérangère Demarez qui remporte le prix avec un cas d’encéphalite avec anti NMDA survenue sous traitement biologique.

Bravo à Bérangère et merci à tous ceux qui étaient présents pour partager cette intense journée. Vous retrouverez prochainement sur le site du GRPSo une grande partie des présentations scientifiques.

Et rendez- vous le 7/11/2019 pour la prochaine édition !

Le comité d’organisation