Actualité bibliographique de novembre
Revue de 2 études par Irène Gallais-Serezal et François Aubin (CHU de Besançon)
La peau ne fait pas écran à tout : mélanges de polluants atmosphériques et prévalence de psoriasis et d’eczéma à partir de l’étude PEGS.
The skin is no barrier to mixtures: Air pollutant mixtures and reported psoriasis or eczema in the Personalized Environment and Genes Study (PEGS).
La cohorte PEGS (personalized and genes study) regroupe des données d’exposition aux États-Unis. Les participants sont essentiellement en Caroline du Nord. Les diagnostics médicaux sont rapportés par les participants, et les adresses sont reliées aux données de pollution atmosphérique, via le centre pour l’air, le climat et les solutions énergétiques (CACES) et le groupe d’analyse de la composition atmosphérique (ACAG). Sur les 9000 patients inclus, les résultats retrouvent un sur-risque de psoriasis et d’eczéma en cas d’exposition élevée aux sulfates, ou à une accumulation de PM2.5 (produits carbonés divers), CO, SO2, benzène, toluène, et éthylbenzène: OR = 1.10 (p-value = 5.4E−3). Pris séparément cependant l’exposition élevée à chacun de ces constituants n’entrainaient pas de sur-risque. Une d’étude de sensibilité excluait que ces résultats soient en fait dus à des différences de revenu. En conclusion, l’exposition à une accumulation de polluants atmosphérique est associée à une plus grande prévalence de ces dermatoses.
Risque de cancer et modalités de traitements du psoriasis : étude de cohorte nationale en Corée du Sud.
Risk of malignancy in patients with psoriasis according to treatment modalities in Korea: a nationwide cohort study.